Le match

Pourquoi les Parisiens était en tribune ce-soir ? C'est quoi la logique la ?

Arrêtez avec ces histoires de club sérieux...

Sinon les nouvelles sont bonnes pour la bache

J'ai pas compris pourquoi Gameiro et Menez était en tribune mais bon ...

Je comprend pas aussi pourquoi on ne test pas un duo Benzema / Gameiro

Bah parle de Gameiro, parle pas des parisiens.
Quant à Menez, déjà qu'il n'a rien à faire dans une Equipe de foot...

Surpris aussi de n'avoir pas vu Gameiro sur le banc...

Un gros coup de gueule pour une pelouse même pas digne d'acceuillir un match de CFA2

Sinon specialement pour Fab: Noter une belle présence de 2 parisiens en parcage. Des infos ?

C'est bon j'arrete

- Pour l'histoire des hools en fait ce sont 2 groupes des équipes de Bucarest qui cherchaient à en découdre entre eux, on ne les a pas croisé .
- Sinon, la sécu et les forces de l'ordre étaient hyper tendues, pas de bâches, pas de drapeau avec hampe sauf pour les roumains, nos drapeaux qui avaient été validés le matin même par l'UEFA ont été refusés au stade ( il a fallu que nous supprimions les mats à l'entrée), ils voulaient confisquer la bâche et le drapeau d'Hervé et il a fallu parlementer 1h30 pour qu'ils daignent nous les garder !!!! Ca rentrait dans une politique délibérée de pourrir la vie aux français à à l'occasion du match de la dernière chance pour eux, les joueurs n'ont pas été eux aussi épargné, la veille du match pour se rendre à l'entrainement, ils ont du traverser Bucarest en pleine heure de pointe sans escorte pour finalement arriver au stade avec 30 minutes de retard sachant que le stade n'était dispo que pour une heure !!!

Il ne peut pas y avoir de sanctions de l'UEFA contre ces pratiques ?

Ce sont des pratiques relativement courantes dans certains pays à ma connaissance jamais sanctionnées, en tout cas, ça n'a pas fait gagner la Roumanie !!!
C'est dommage car à part ça les Roumains sont très accueillants !

Bientôt une nouvelle pelouse


Si le match Roumanie-France de mardi n'a pas donné lieu à un grand spectacle, l'état piteux de la pelouse du Nacional de Bucarest n'a pas arrangé les choses. La Fédération roumaine a donc décidé de la changer, et ce dès la fin de la semaine. Le nouveau gazon sera importé des Pays-Bas. l'équipe.fr

Au vu des évènements précédemment cités, on peut se demander si tout cela n'était pas volontaire ???????

Heureusement, parce que le PSG doit y jouer prochainement

Oh .......... le , il faut le faire jouer sur du sable !!!

Pariémagix a écrit:

Heureusement, parce que le PSG doit y jouer prochainement

http://fr.uefa.com/uefaeuropaleague/season=2012/final/index.html#finale+2012+stade+national+bucarest

Le tendu de drapeau

on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a

Pour commander les écharpes : communication@irresistiblesfrancais.fr

Boidupastix a écrit:

Pour commander les écharpes : communication@irresistiblesfrancais.fr

le bon plan marketing aurait été d'en avoir en réserve sur place

On en avait donc le bon plan eut été simplement de nous demander !!!

je croyais que non puisqu'à un moment j'avais demandé

tant pis ^^

Boidupastix a écrit:

Racingdeparix a écrit:

On en avait donc le bon plan eut été simplement de nous demander !!!

KC en beauté

miche a écrit:

je croyais que non puisqu'à un moment j'avais demandé

tant pis ^^

On en avait pas au stade puisqu'ils étaient dans le sac qui nous a été confisqué, sinon lundi ou mardi dans la journée il fallait nous demander !!!

Première esquisse d'un CR du déplacement en Roumanie :

Lundi 5 septembre

Sur la route très tôt pour passer prendre mes collègues supporters dans les Yvelines, nous prenons la direction de l’aéroport de Beauvais-Tillé. Les trois voitures arrivent en même temps et c’est à pied que nous joignons le terminal numéro 1 pour prendre l’avion qui nous emmène à Bucarest, prochaine destination des bleus dans ses éliminatoires de l’Euro 2012.

Après une pause-déjeuner, nous embarquons dans notre avion. Le vol se passe sans problème et nous arrivons en fin de matinée sur Bucarest. Nous cherchons un moyen de transport, après avoir essayé de négocier avec un taxi qui proposait un tarif quelque peu prohibitif, nous nous dirigeons vers un bus qui nous emmène proche de l’hôtel. Nous récupérons les chambres vers 15h00 après avoir croisé des vieilles connaissances de Metz, le temps de se changer et nous sommes repartis à la recherche de quoi bouffer. Pas évident vers 16h00, nous nous rabattons sur une sorte de self qui sert encore.

L’estomac plein, direction le nouveau Stade National de Bucarest où les bleus doivent s’entrainer vers 18h00. Ils arriveront finalement près d’une heure plus tard. Sans escorte policière, ils ont été bloqués dans la circulation, aucun joueur ne s’arrête au sortir du bus mais le temps joue contre l’Equipe de France puisqu’elle ne dispose que d’une demi-heure pour s’entrainer (et pour s’apercevoir que la pelouse, pourtant neuve, est déjà dans un état lamentable). Impossible d’assister à l’entrainement par contre, le premier quart d’heure est ouvert aux journalistes et uniquement à ces derniers. Après c’est huis-clos.

Quarante-cinq minutes plus tard, les joueurs ressortent des vestiaires. Tous s’arrêteront pour se prêter au jeu des photos et des autographes. Tous sauf le désormais baptisé Sœur Sourire. Samir Nasri, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne trouve rien de mieux que de sortir son téléphone à la vue des supporters et de passer à côté en faisant mime d’être en conversation et de rentrer prestement dans le bus. Une attitude qui tranche avec ses coéquipiers où même les plus timides s’arrêtent quand nous le leur demandons.

Une fois notre soutien apportait à l’équipe nous nous dirigeons vers le centre de Bucarest afin de… manger. Après avoir vagabondé pendant plusieurs minutes à la recherche de place dans un quartier piéton très animé, nous choisissons une adresse sur qui se proclame l’une des meilleures adresses de la ville. Le restaurant est construit dans une ancienne église. C’est un peu bruyant mais la carte est riche et les prix raisonnables. Certains d’entre nous n’hésite pas à commander un litre de bière histoire de se rafraichir (il fait 30°C) et nous nous apercevons que les toilettes sont situées à la place de l’ancien confessionnal. Après le repas, nous prenons un dernier verre dans un autre bistrot du même quartier (nous nous apercevrons que ce quartier est vivant toute la nuit… tout comme les travaux puisque les nuits de Bucarest sont bercées à coup de marteau piqueur).

Après avoir admiré la beauté du centre-ville de Bucarest by night (et plus particulièrement les autochtones à short très court), nous nous dirigeons vers notre hôtel avec un rendez-vous donné pour neuf heures le lendemain histoire de profiter de la ville, de jour cette fois.

Mardi 6 septembre

Après une bonne nuit nous sommes tous à l’heure pour partir visiter la ville. Nous nous dirigeons vers l’université pour prendre un car de tourisme qui nous permet de visiter la ville avec la possibilité de monter et descendre à chaque arrêt à notre guise. Nous faisons une première escale à l’hôtel des joueurs histoire de récupérer les drapeaux que le chef de la sécurité a pris soin de laisser à notre disposition. Nous y retrouvons des supporters d’autres associations qui attendent que les bleus reviennent de leur ballade de jour de match. Nous apprenons alors que nos deux derniers membres qui sont partis le matin même de Beauvais direction Bucarest via Bergame sont bloqués en Italie à cause des grèves sévissant dans ce pays. Puis nous sommes abordés par deux policiers en civil avec qui nous échangeons nos numéros. Ils sont là pour notre sécurité et nous allons les recroiser plusieurs fois dans la journée. Des rumeurs faisant état de groupes roumains désirant en découdre avec des supporters français font leur apparition mais ce ne sera finalement qu’une fausse alerte.

Nous reprenons notre bus direction le Palais du Peuple, gigantesque bâtisse (la plus grande avec le Pentagone) débutée sous l’ère Ceaușescu et finit après son exécution. Certains décident de faire une pause déjeuner dans un bar/restaurant tout proche, d’autres vont visiter le palais. Nous recroisons nos deux policiers, tout cela nous emmenant à l’heure où il faut rentrer à l’hôtel pour se préparer et partir au stade.

Après une rapide douche, départ 18h30 pour le stade escorté par les deux policiers. Nous comprenons que la Roumanie est sur les dents et qu’elle tient particulièrement à ce que cette rencontre inaugurale (avec la présence en tribune de Sepp Blatter et Michel Platini) se passe de la meilleure des façons. Nous sommes donc escortés jusqu’au pied de la tribune alors qu’à aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité sur place.

Les ennuis débutent à ce moment-là. Nous comprenons rapidement que les normes de sécurité dépassent allègrement celle imposée par l’UEFA et la FIFA. Nous ne pouvons pas rentrés notre bâche (alors que nous avions pris soin de prendre la traduction en roumain avec nous) ni, fait encore plus surprenant, les drapeaux fournis par la F.F.F. et pourtant validé en réunion sécurité le matin même.

Cela cache en faites une tentative désespéré des roumains pour mettre l’Equipe de France en difficulté. Les jaunes abattant leur dernière carte dans ces éliminatoires doit absolument l’emporter pour ne pas voir français et bosniens s’échapper en tête. Tous les moyens sont bons pour mettre des bâtons dans les roues des français.

La sécurité nous presse de rentrer dans le stade mais l’absence de consigne ne nous permet pas de rentrer sans abandonner notre matériel à porter de n’importe qui. Le plus gros de la troupe rentre dans le stade, nous sommes quatre à rester dehors et tentons de parlementer tout en communiquant avec le responsable sécurité des bleus qui lui aussi se heurtera à un mur. Pendant ce temps un cordon de CRS nous entoure et un hélicoptère se met en vol stationnaire au-dessus de nos têtes, histoire de nous inviter rapidement à rentrer dans le stade. Nous maintiendrons tout de même nos positions en privilégiant le dialogue. Un autre supporter français tentera de passer sa bâche en douce, mal lui en prend puisqu’il restera dehors, les stadiers refusant de le faire rentrer.

Finalement c’est dix minutes avant le début de la rencontre que nous croisons des officiels avec qui nous parvenons à négocier un espace dans le stade sous surveillance des stadiers roumains pour nos affaires non autorisées à rentrer en tribune. Nos deux compagnons arrivés d’Italie nous rejoindrons peu après l’hymne après avoir dû faire une escale par Bergame puis Rome avant de trouver un avion qui décolle vers Bucarest.

C’est passablement énervé que nous assistons à la rencontre et entonnons la Marseillaise. Le public roumain va tout au long du match se révéler mauvais supporter qu’il est très bon hôte. Pas de chant, des sifflets dès que nous entamons les nôtres ou que les bleus possèdent trop longtemps le ballon (ce qui ne risque pas d’arriver à la sélection roumaine qui comme à son habitude refuse le jeu). Le match se termine par un 0-0 qui élimine quasiment les roumains et permet à la Bosnie de se rapprocher des bleus. Cependant l’équipe de France reste maitre de son destin. Quatre points sur six suffiront pour se qualifier à l’Euro sans passer par les barrages (les bleus étant assurés de finir au pire deuxième de leur groupe).

A la fin du match nous restons bien quarante minutes bloqués dans les tribunes par les stadiers alors que le commentateur avait stipulé que nous devions attendre… quinze minutes. Une émission de télévision ayant lieu sur la pelouse, nous les embêtons un peu en entonnant des chants. Finalement nous sommes libérés et pouvons redescendre chercher notre matériel qui nous attend gentiment sous la garde des stadiers roumains (que nous remercierons au passage).

Après avoir salué les joueurs qui repartent dans leur club respectif et constatez avec étonnement que le respect des horaires par les salariés roumains est une chose prépondérante (le cordon de CRS nous séparant des joueurs partant tout d’un coup à minuit alors que le car est toujours là nous permettant d’avoir accès aux uns et aux autres sans problème), nous reprenons la route de l’hôtel. Certains iront dormir car il ne reste que quatre petites heures avant le départ pour l’aéroport. D’autres retournent dans le quartier de la veille pour boire et manger. Au petit matin et sous la pluie nos taxis arrivent pour nous ramener à l’aéroport. Après un voyage pénible de trois heures à cause de la fatigue, chacun repart chez soi en se donnant rendez-vous début octobre pour la fin des éliminatoires et les deux matches à domicile contre l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine.